Le saviez-vous ? Dans les Alpes suisses, le rayonnement solaire et la production de courant sont supérieurs de près de 40 % à ceux du Plateau suisse et atteignent donc des valeurs équivalentes à celles du Sahara.

(source : Swissolar)

Le développement technologique des panneaux solaires est en constante évolution.

Depuis plusieurs années, le photovoltaïque organique, également appelé cellules solaires de troisième génération, représente une avancée importante dans le domaine du solaire.

Il permet d’intégrer le solaire directement aux bâtiments, grâce à des cellules plus légères, plus souples et semi-transparentes, elles peuvent être imprimées sur du plastique, du verre ou du métal et prendre également différentes couleurs. Ces cellules pourraient recouvrir certains bâtiments et même être intégrées dans des vitres.

Un changement de paradigme énergétique en devenir qui révolutionnera les possibilités.

(source : www.mures-photovoltaiques.com et www.futura-sciences.com)

Contrairement aux idées reçues, la météo représente un faux problème lorsque l’on parle du solaire en Suisse.

Non seulement, la quantité d’énergie solaire reçue sur une surface donnée est suffisante pour la production de cette énergie, mais en plus, le coût global énergétique d’un panneau solaire est compensé par l’énergie qu’il produit au bout d’un an et demi.

«Dans un scénario idéal où la totalité des toitures suisses bien exposées (130 km2) seraient équipées de panneaux solaires à rendement habituel de 18 à 20%, il serait possible de produire de 25 à 30 térawattheures par an, soit la moitié de la consommation annuelle suisse», affirmait à Le Temps, Christophe Ballif, professeur à l’EPFL, directeur du secteur photovoltaïque au Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) de Neuchâtel et membre du comité scientifique pour la stratégie énergétique 2050.

Il n’y a donc plus aucun obstacle technique dans le développement du solaire en suisse qui est le pays idéal pour la développer.

(source: Le Temps)

Aujourd’hui, dans de nombreux cas, le courant traditionnel coûte plus cher que l’électricité produite par sa propre installation photovoltaïque.

Tandis que les tarifs du solaire continuent à baisser, ceux du courant produit par les nouvelles centrales nucléaires augmentent.

En Suisse, le prix de revient du solaire se situe actuellement entre 15 et 21 centimes par kWh. Mais grâce à la stratégie énergétique 2050 en Suisse, on prévoit une baisse du prix de revient du solaire entre 7 et 11 centimes par kWh d’ici 2030.

A l’avenir, les installations photovoltaïques compteront donc parmi les technologies productrices d’électricité les plus économiques en Suisse.

(source : Swissolar)

 

Alors que le marché des panneaux photovoltaïques croit, en entraînant celui des batteries de stockage individuelles, une nouvelle société lance un produit où le stockage est mutualisé grâce aux barrages hydroélectriques.

Les actuels et futurs détenteurs d’installations photovoltaïques privées peuvent se réjouir. Quatre partenaires – SEIC-Télédis, ALTIS, les services industriels de Fully et ceux de Monthey – proposent une nouvelle solution de stockage de l’énergie solaire aux autoconsommateurs en leur permettant de stocker et consommer quand bon leur semble.

Jusqu’à aujourd’hui, si le photovoltaïque ne cesse de croître, les privés hésitent à investir dans une installation qui produit surtout quand ils sont absents, en journée et en été par exemple. L’autoconsommation, même en changeant ses habitudes, peine à aller au-delà de 30%. D’où un engouement pour les batteries de stockage individuelles. Une solution toutefois “peu optimale”, de l’avis de Paul-Alain Clivaz, responsable du département Energies renouvelables chez SEIC-Télédis avec ces batteries domestiques standards, peu recyclables, qui nécessitent un investissement initial “conséquent” d’environ 9000 francs.

Désormais, avec cette nouvelle solution, le propriétaire de panneaux, à la fois producteur et consommateur, pourra transférer le surplus d’‘électricité à son distributeur et la récupérer gratuitement lorsqu’il en aura besoin via un abonnement annuel qui varie en fonction de la puissance de l’installation et de la durée du contrat. Au coeur du dispositif, la possibilité pour les quatre partenaires qui doivent “lisser” la distribution électrique dans leurs zones de desserte d’utiliser le potentiel de trois aménagements hydroélectriques. Ces derniers, dans lesquels les quatre partenaires ont des participations, seront moins sollicités en journée et davantage en soirée et la nuit. Les barrages sont donc appelés à jouer davantage le rôle de batteries mécaniques mutualisées grâce à leurs retenues d’eau turbinable.

Dévoilé jeudi matin aux médias, ce nouveau produit s’adresse à 70 000 clients potentiels, de Monthey à Nendaz.. Il a été présenté comme “révolutionnaire par son caractère unique, seule une entreprise haut-valaisanne semble proposer un produit similaire actuellement en Suisse.”

https://www.lenouvelliste.ch/articles/valais/canton/energie-quatre-distributeurs-valaisans-lancent-un-nouveau-produit-de-stockage-pour-l-electricite-photovoltaique-733322

(Source : Le Nouveliste – Pascal Fauchière)

Le saviez-vous ? Le rayonnement solaire annuel sur sol suisse est 200 fois supérieur à la consommation d’énergie sur la même période. Il n’est pas surprenant dès lors de voir toujours plus de privés investir dans des installations photovoltaïques pour produire leur propre énergie.

L’an dernier, en Suisse, près de 2 millions de mètres carrés de nouveaux panneaux solaires ont été installés, soit l’équivalent de 250 terrains de football. Pour 2018, le marché mondial du photovoltaïque pourrait croître jusqu’à 50% selon les prévisions (source: Swissolar)